La cybercriminalité a pris des proportions qui sont telles que tout individu qui utilise les services de télécommunications sans que l’on ne puisse l’identifier clairement représente une menace potentielle. Après une phase de sensibilisation, la Commission des communications du Nigeria (NCC), organe régulateur des télécommunications du pays, a annoncé qu’il passera à une phase répressive vis-à-vis des opérateurs qui ne se mettront pas en règle.
La Commission des communications du Nigeria (NCC) entend contraindre les opérateurs à plus de rigueur dans le traitement des identifications de leurs abonnés. Pour cela, des contrôles réguliers seront effectués sur leurs parcs d’abonnés afin de détecter les éventuelles irrégularités. Ainsi, une amende qui s’élève à 200 000 nairas (soit 1004 dollars) sera infligée aux opérateurs pour chaque carte SIM mal identifiée ou qui ne l’est pas du tout.
Il faut préciser que le régulateur a déjà procédé à la désactivation de 10,7 millions de cartes SIM pour manque d’identification auprès des opérateurs. La situation est très préoccupante comme l’a souligné Tony Ojobo , directeur des relations publiques de la NCC. Cette nouvelle mesure devrait pouvoir mettre fin au laxisme qui a lieu dans la commercialisation des cartes SIM.
La répartition des 38 600 000 cartes SIM mal identifiées s’établit comme suit :
- 18,6 millions pour MTN
- 10,4 millions pour Etisalat
- 7,4 millions pour Airtel
- 2,2 millions pour Globacom