Ces dernières années ont vu un regain d’intéressement sans précédent pour les objets connectés. Pour mieux réguler ce secteur naissant des télécommunications, l’Union Internationale des télécommunications (UIT) a mis en place un groupe dénommé « Commission d’études 20 de l’UIT-T : l’Internet des objets et ses applications, y compris les villes et les communautés intelligentes ».
Véritables gadgets qui vont des plus utiles au plus fantaisistes, ces objets s’adaptent à nos quotidiens et ont pour mission première de nous faciliter la vie. L’une de leurs particularités , c’est qu’ils sont gourmands en connectivité. Il fallait donc trouver un cadre pour réguler et mieux organiser ce nouveau segment. Selon le communiqué de l’UIT, ladite commission « sera chargée des normes internationales qui garantiront un développement coordonné des technologies de l’IoT (NDLR : Internet des objets) […] Elle élaborera des normes qui permettront d’utiliser le potentiel des technologies de l’IoT pour trouver une solution aux problèmes liés à l’urbanisation ».
Les objets connectés sont aussi nombreux que variés : montres connectées, voitures connectées, maisons connectées (domotique), matériels médicaux connectés, équipements de sports connectés, vêtements connectés et la liste est bien longue. Une chose est certaine, les années à venir seront dominées par des objets de plus en plus connectés, et toujours prêts à aller plus loin pour faciliter la vie et améliorer le quotidien des hommes. Et ce n’est pas Chaesub Lee, directeur du Bureau de la normalisation des télécommunications de l’UIT qui dira le contraire : « les cinq années à venir seront déterminantes pour exploiter tout le potentiel des technologies de l’IoT ».