Phonerol Retrouvez toute l’actualité Mobile
L’IA d’Apple, annoncée avec l’iPhone 16, déçoit les utilisateurs par ses fonctionnalités incomplètes et ses bugs persistants.
Apple a promis une véritable révolution avec son nouveau système d’intelligence artificielle intégré aux derniers iPhone, MacBook et iPad. Pourtant, après la présentation officielle, l’enthousiasme est vite retombé. Bugs, fonctionnalités incomplètes et une version bêta qui peine à convaincre… Mais où est passée l’innovation tant attendue ?
Apple Intelligence : une annonce très attendue
Lors du dernier événement, la marque a dévoilé avec fierté l’arrivée de Apple Intelligence, son IA censée transformer l’expérience utilisateur. Ce système, uniquement disponible sur les nouveaux appareils, a été présenté comme une avancée majeure. Cependant, la déception a rapidement pris le pas sur l’excitation initiale.
Cette intelligence artificielle repose sur quatre grands piliers : langage, images, action et contexte personnel. Chacun de ces piliers a été introduit avec des fonctionnalités prometteuses, telles que la capacité de résumer des emails ou encore de réécrire des textes dans des applications comme Notes et Pages.
En matière d’images, Apple a annoncé des outils innovants comme « Clean Up », permettant de supprimer des objets indésirables des photos, ainsi que des outils de génération visuelle. Malgré ces promesses, bon nombre de ces fonctionnalités ne seront accessibles que dans les mois à venir, laissant les utilisateurs sur leur faim.
Des fonctionnalités en demi-teinte
Malgré l’enthousiasme initial, Apple Intelligence n’a pas réussi à convaincre lors de sa présentation. De nombreuses promesses n’ont pas encore été tenues, et les utilisateurs doivent se contenter d’une version bêta incomplète.
Par exemple, la fonctionnalité Clean Up, pourtant vantée comme révolutionnaire, n’est qu’une légère amélioration d’outils déjà existants, tels que la gomme magique de Google Photos. De plus, les fonctionnalités liées à la reconnaissance d’images ou à la génération d’émojis personnalisés ne seront disponibles que plus tard, ce qui a déçu de nombreux adeptes de la marque.
En ce qui concerne les interactions via le langage, les performances sont inégales. Bien que l’outil soit capable de résumer des textes, il reste sujet à des erreurs. Cela soulève des questions sur la véritable avancée de cette IA face à ses concurrents, bien plus rodés sur le traitement du langage naturel.
Siri : des améliorations mais pas encore au rendez-vous
Un des grands axes d’amélioration annoncés concernait Siri, l’assistant vocal. Ce dernier devait devenir plus performant, plus réactif, et capable de mieux comprendre les contextes personnels. Par exemple, envoyer une photo d’un événement spécifique à une personne déterminée devait devenir un jeu d’enfant.
Cependant, la version bêta de Apple Intelligence ne présente pas encore toutes ces capacités, et les utilisateurs devront attendre de nouvelles mises à jour pour tester ces fonctionnalités. Siri reste en deçà des attentes, même s’il a montré quelques améliorations, comme une meilleure prise en compte des variations de voix ou des hésitations dans les demandes.
Pour l’instant, malgré ces légers progrès, Siri est toujours loin derrière ses concurrents dans le domaine du traitement du langage naturel, laissant de nombreux utilisateurs frustrés face à des limitations encore trop présentes.
Un avenir incertain pour Apple Intelligence
L’avenir de Apple Intelligence semble encore flou. Le lancement officiel de cet outil est prévu en octobre, mais il est probable que les utilisateurs devront encore patienter avant de bénéficier de toutes les fonctionnalités promises. Cette attente, couplée à la possibilité que certaines options soient payantes, n’aide pas à calmer les critiques.
Un autre aspect qui freine l’avancée rapide de cette IA est la stratégie d’Apple : à la différence d’autres entreprises, l’intelligence artificielle d’Apple fonctionne directement sur les appareils des utilisateurs, sans faire appel au cloud. Si cette approche renforce la confidentialité, elle limite cependant les performances de l’IA, qui se trouve moins efficace que celles stockées sur des serveurs externes.
