Si l’on s’en tient à l’annonce faite par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) du Bénin, la portabilité des numéros de mobile sera bientôt une réalité dans le pays. C’est le 15 septembre dernier que l’information a été rendue publique devant les opérateurs télécoms du pays.
De façon simple, la portabilité des numéros est la possibilité offerte à un abonné de conserver son numéro même lorsqu’il change d’opérateur. Pour mieux préparer son introduction, une étude a été confiée au cabinet OpenIT. L’étude devra explorer plusieurs axes à savoir « les coûts de mise en œuvre, notamment pour le régulateur et les opérateurs, les coûts de portage et de routage et l’impact de la portabilité sur le contrôle du trafic et les redevances en numérotation » comme relayé par l’agence ecofin. Sur la base de plusieurs facteurs, dont l’économie du pays, l’étude permettra de mieux apprêter l’environnement des télécommunications.
Au Bénin, 5 opérateurs se partagent le marché des télécoms : Spacetel Bénin, Bell Bénin communications, Glo mobile, Etisalat Bénin et Libercom. La portabilité a pour objectif d’améliorer la qualité de service des opérateurs en assurant une concurrence saine entre ceux-ci. Cet avènement devrait donc être bénéfique à plus d’un titre.
Il faut préciser que selon une étude menée par le cabinet Deloitte Côte d’Ivoire, la portabilité est effective dans 67 pays à travers le monde entier. En Afrique, déjà l’Afrique du Sud, le Maroc, le Ghana, le Kenya, la Tunisie, le Nigeria, le Sénégal (depuis le 1er septembre 2015) ont rendu ce concept possible. D’autres pays tels que la Côte d’Ivoire et le Cameroun s’y intéresseraient de près.