L’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’ivoire a procédé au retrait des licences d’exploitation de 4 opérateurs de téléphonie mobile. Cette décision a suscité la grogne au sein des populations qui fustigent un « délaissement » des employés de ces entreprises. Le régulateur a donc donné un conférence de presse pour apporter des éclairages sur ce sujet.
Comium CI, Oricel CI (GreenN), Niamoutié Télécom (Café mobile), Warid Telecom ne peuvent plus vendre leurs services en Côte d’Ivoire. Lors de la conférence de presse donnée le lundi 4 avril 2016, Bilé Diéméléou, Directeur Général de l’ARTCI, a exposé les raisons essentielles du retrait des licences. L’on retient que ces opérateurs sont coupables de plusieurs manquements « continus et persistants » vis à vis de leurs cahiers de charge. Ce sont 539 personnes qui pourraient ainsi se retrouver au chômage.
Durant cette conférence de presse, l’ARTCI communiquait à travers son compte Twitter officiel. Dans la foulée, un « tweet » n’a pas échappé à la vigilance de la twittosphère ivoirienne. Après le bad-buzz créé, ce tweet a tout simplement été supprimé. Cette publication Facebook a repris les mots tels que mentionnés dans ledit tweet avant qu’il ne soit supprimé.
« Concernant les 539 employés des 4 opérateurs concernés, l’ARTCI s’en remet à la promesse de création d’emplois du gouvernement. »Source : @artcici (Compte Twitter ARTCI)
Posté par Stephane Agnini sur lundi 4 avril 2016
@artcitic pquoi avez vs supprimé votre twt sur le sort des 539 empl disant vous en remmettre a la promesse du gvt pour la creat° ds emplois?
— Al Tino (@altinoh) 4 avril 2016
Pourquoi cette suppression ? Toujours est-il qu’au terme de la conférence de presse, la version officielle du régulateur, mentionnée dans un rapport disponible sur son site internet, est la suivante : « le Président de la République dans sa politique de création d’emplois pour les jeunes ne peut pas accepter de laisser sur le carreau ces employés. »